Mardelle Lasnier Duo

pochette-Miniatures

Bruno Lasnier  –  guitare électrique, pédalier de traitement
Benoît Mardelle –  batterie, cymbales, timbale symphonique, cloches tubulaires


Des cellules comme territoire, des miniatures reconnues comme ombres constituantes ou résiduelles, un choix d’angle de vue ! Nous sommes parti de la cellule, constituant biologique de base. Elle contient le tout là où une note contient toute les autres et devient un unique infini de multiple comparable au macro d’un trou noir.

Dix notions orchestrales pour 10 cellules interprétées et transmutées d’une cellule blanche.

Peaux frappées et cordes pincées, sculptées par une intuition dirigée
Dynamique et spectre, cadences interposées, lignes et points
Hoquetus versus ostinato, permanente plasticité du flux

La cellule, à la fois autonome et compatible avec toutes les autres
Polymorphe, un territoire, un paysage à déformer par intrusion, distorsion et étirement élastique, ossature souple, molle, mais indissociable de vie

La miniature, un angle de vue temporel, un plan fixe sur une matière musicale sauvage, un organisme fini et infini
La cellule est un tissu, une maille plus ou moins serrée, laissant passer au gré du filtre de l’orchestration le spectre luminescent de l’étendue, de notre « vibration »

La cellule “blanche”

Intuition pure, volonté (chez Schopenhauer), une vibration (pour le Bouddhisme), cette force et énergie qui nous traverse et nous insuffle la vie. Elle pénètre, distord les cellules “orchestrées”, ou se fond parfois dans un mouvement pré-destiné. Le spectacle est de la voir se déplacer, se comporter, se déployer dans toute son imprévisibilité.


Extraits sonores :


Mise en lumière et espace dessiné par projection

Nous travaillons ici pour créer un univers visuel de liaison, d’effet vibratoire entre jeux de ligne et perspectives verticales sur le sol et non pas sur les faces panoramique.

Le vidéo projecteur n’est plus image mais lumière en mouvement et il est la seule source d’éclairage. Devenue rhizomique (Deleuze) par un encrage et des perspectives dans le sol en plongée, en immersion, la lumière enveloppe et recompose les miniatures.

Structure de lʼoeuvre

#1 (Cellule dʼouverture) – #2 – #3 – #4 – #5 – #6 – #7 – #8 – #9 – #10 (Cellule finale)

Conditions dʼécoute de lʼalbum discographique

Considérant que nous avons pour l’album 10 cellules mais seulement 8 qui seront variables, que nous appellerons n.
Considérant que l’on ne veut pas de répétitions du type (a,a,a,a,a,a,a,a).
Considérant que n = p
La formule: n × (n-1) × (n-2) × …. × 2 × 1
Donc si n = 8 = p , il existe 8 x 7 x 6 x 5 x 4 × 3 × 2 × 1 = 40320 combinaisons
Lʼobjet, le support, devrait permettre au processus, qui serrait la “particularité” du concert
(la répartition aléatoire des cellules 2 à 9) de continuer, même artificiellement, de façon
anecdotique et symbolique lors de lʼécoute du CD audio.


 


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